Frantz Wittouck

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Frantz Wittouck
Frantz Wittouck
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Frantz Wittouck est un industriel belge né à Leeuw-Saint-Pierre le et mort à Ixelles le .

Biographie[modifier | modifier le code]

Frantz Wittouck est le fils de Félix-Guillaume Wittouck et d'Élise Boucquéau. Frantz Wittouck a épousé Albertine Brandeis dont il eut trois enfants Jean, Élisabeth (épouse de Jules Guillaume, diplomate) et Marie-Thérèse (épouse de Jean Ullens).

M. et Mme Frantz Wittouck, habitaient à la villa Les Bouleaux, la Villa Wittouck, près du carrefour des Quatre Bras de Tervuren, qui fut un haut lieu de la vie culturelle et musicale de Bruxelles. C'est ainsi qu'ils réservèrent à leurs amis une surprise assurément peu banale, celle d'entendre Claude Debussy lui-même interpréter ses œuvres de piano les plus marquantes: Soirée dans Grenade, Jardins sous la pluie, son Quatuor, les Proses lyriques et les Chansons de Bilitis[1].

Carrière[modifier | modifier le code]

En 1886, Frantz Wittouck achète avec son frère Paul Wittouck la Société des Sucreries centrales de Wanze qu'ils transforment ensuite en société anonyme et dont il devient administrateur (1887-1900), administrateur-président (1900-1904) et enfin président (1905-1915).

En 1894 il achète, toujours avec son frère Paul, la Raffinerie tirlemontoise, qui devient également une société anonyme.

Il est également administrateur des sucreries de Breda et Berg-op-Zoom de 1887 à 1900.

Il a été inhumé au cimetière de Laeken.

Distinctions[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]

  • 1924: Valentine Camescasse, Souvenirs de Madame Camescasse, 1924, p. 9.
  • 1934: Annales des travaux publics de Belgique, 1934, p. 681: concerne le château Wittouck drève de Lorraine.
  • 1966: Guy Coutant de Saisseval, Les Maisons impériales et royales d'Europe, 1966, 543.
  • 1974: Dominique Auclères, Soleil d'exil: le bannissement des Habsbourg : récit historique, 1974, p. 22.
  • 1980: État présent de la noblesse du royaume de Belgique, sub verbo, Wittouck.
  • 1981: Victor Martin-Schmets, Paul Claudel et la Belgique, 1981, p. 314.
  • 1982: Jacques Ferrand, Les familles princières de l'ancien empire de Russie, 1982, p. 118.
  • 1988: V. Uytterbroeck (éd.), La raffinerie tirlemontoise 1838-1988, Anvers/Bruxelles, 1988.
  • 1994: François Lesure, Claude Debussy: biographie critique, 1994.
  • 1996: Marcus Wunderlee, "Famille Wittouck", dans: Dictionnaire des patrons en Belgique, Bruxelles, 1996, pp. 670-671.
  • 1999: Éric Meuwissen, Richesse oblige. La Belle Époque des Grandes Fortunes, (préface de Jean Stengers, Bruxelles, éditions Racine, 1999, pp. 232, 240, 243, 349.
  • 2002: Belgisch tijdschrift voor Muziekwetenschap, volume 56, Société belge de musicologie, 2002.
  • 2003: Peter Pennoyer, Anne Walker, The architecture of Delano and Aldrich, 2003 (concerne le château de Jean Wittouck fils de Frantz.)
  • 2006: Michel Verwilghen, Le mythe d'Argenteuil: demeure d'un couple royal, Bruxelles, Racine, 2006, p. 95.
  • 2007: Yves Vander Cruysen Un siècle d'histoires en Brabant wallon, 2007, p. 73
  • s. d. comte Stanislas Rostworoski, Éric Wittouck et son ascendance, Bibliothèque de l'Office Généalogique et Héraldique de Belgique, fonds de Walque, coté L25F.

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Belgisch tijdschrift voor Muziekwetenschap, volume 56, Société belge de musicologie, 2002 et François Lesure, Claude Debussy: biographie critique, 1994: "Par l'intermédiaire de M. Kufferath, il avait été sollicité de prêter son concours à un concert privé chez des amateurs, M. et Mme Frantz Wittouck ; on y entendit son Quatuor, les Proses lyriques et les Chansons de Bilitis par Ninon"

Voir aussi[modifier | modifier le code]